La gravure chimique métal :
un savoir-faire historique
de Martin Technologies
Pour réaliser un marquage en gravure sur aluminium, en en gravure laiton, en gravure inox…, Martin Technologies propose, entre autres, deux types de gravure chimique :
– une gravure dite “acide” pour l’inox et le laiton,
– une gravure dite “alcaline” pour l’aluminium.
Ces deux procédés agissent de la même manière. Une fois sérigraphiée avec une encre correspondant au type de gravure, la plaque de métal est plongée dans un bain acide ou alcalin qui va “attaquer” les parties non protégées par l’encre.
Pour réaliser cette gravure “moderne”, le temps de contact de la plaque avec le bain de morsure permet de creuser la matière plus ou moins profondément afin d’obtenir le relief désiré. Après morsure, le motif ainsi obtenu acquiert une excellente résistance dans le temps car il n’y a pas dépôt de matière comme avec l’impression, mais un travail du métal pour obtenir une gravure chimique relief.
La méthode en détail
Au niveau de l’attaque chimique le métal va devenir mat, voire grainé. Les zones “mordues” vont donc ainsi contraster avec les parties de métal protégées qui, elles, vont rester brillantes. C’est la gravure ton sur ton. Cette différence mat / brillant donne plus de lisibilité, plus d’élégance.
Cette méthode permet d’obtenir, entre autres, une gravure chimique texte d’une très grande finesse mais aussi d’avoir des détails parfaits pour le graphisme. On peut également y appliquer une peinture acrylique qui va venir se loger dans le creux du métal. Déposée au pistolet avant que l’encre de réserve n’ait été retirée, cette peinture va ensuite être cuite pour en garantir la longévité.
Intervient ensuite le stripage : procédé de décapage sélectif qui va, par effet de capillarité, décoller l’encre de réserve sans attaquer les parties creusées ou peintes. C’est un procédé exclusif qui a nécessité plus de deux ans de recherche et d’industrialisation chez Martin Technologies. Il a été conçu dans le cadre du projet zéro émission de composés organiques volatiles (évaporation d’hydrocarbure) et est mis en œuvre avec un solvant issu de l’agriculture.
Ces techniques trouvent bien évidemment toute leur place dans l’univers du luxe, de la PLV mais aussi pour l’industrie du pétrole, le nucléaire, le ferroviaire, le maritime, l’automobile avec des garnitures type marchepied pour les bas de caisse d’automobiles…